nicholas bellefleur




Artiste de la danse, j’imagine, conçois et incarne des situations à la rencontre du chaos du monde et de mon chaos intérieur. Je fais des oeuvres qui parlent d’humanité. 
 

D'une formation en ballet à une prolifération d'états sensoriels et esthétiques distincts, je suis infiniment transformé·e par le contexte ─ grâce aux récentes incarnations des chorégraphies néopunk de LFDT, à la physicalité brutalement poétique de Virginie Brunelle, aux idées et pratiques provocantes de Dave St-Pierre, à la bienveillance de Harold Rhéaume et aux œuvres athlétiques et conceptuelles d'Andrea Peña & Artists. Fondateur·rice du laboratoire de performance A SAFE(R) SPACE, directeur·rice associé·e de LFDT, artiste affilié·e à Cas Public sont toutes des postures et relations qui facilitent la construction de ma pensée et de mes rêves.


Enchanté·e par la spontanéité plurielle et l’émergence d’un ordre parmi le désordre, j’aime me pencher sur l’étude d'enchevêtrements créatifs impliquant des notions de justice spatiale, de résonance, de conflit, de responsabilité, de libération et de soin. 


Viens danser avec moi ! Je guide les corps de tous types, tous genres et de toutes capacités avec des outils chorégraphiques et des technologies d'improvisation inspirés par les logiques somatiques de Wynn Holmes, Jermaine Spivey, William Forsythe, Gioconda Barbuto et Tilman O'Donnell.


J’existe sur un territoire en continuelle spoliation de ces richesses dû aux pratiques vampiriques de mes ancêtres allochtones et de leurs systèmes de pouvoir qui persistent encore aujourd’hui, ceux qui découlent d’un colonialisme individualiste et raciste. 

Le territoire ancestral de Tiohtià:ke Mooniyaang a longtemps servi de lieu de vie, de rencontre et d’échange entre les peuples autochtones, notamment la nation Kanien’keha:ga. J’honore, respecte et reconnais ces nations qui n’ont jamais cédé leurs droits ni leur autorité souveraine sur ces terres et ces eaux, et je prends responsabilité d’actualiser mes savoirs et mes pratiques vers une culture d’honnêteté, d’entraide et de réparations.  
 

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Le Fils d’Adrien danse
  • film + performance 2020-21

En 1998, Harold Rhéaume s’attaque à sa première grande œuvre : Les dix commandements, projet ambitieux pour le chorégraphe de la relève qu’il est alors. La pièce soulève déjà, à l’époque, des enjeux complexes quant aux valeurs et aux codes moraux qui soutiennent le vivre-ensemble.

Pour célébrer les vingt ans de la compagnie, Le fils d’Adrien danse revisite cette pièce mythique, emblématique du travail de son créateur. Rhéaume réunit dix interprètes sur scène pour explorer les tensions sociales à travers le prisme des Tables de la Loi. L’œuvre se déploie en trois volets : scénique, cinématographique et in situ.


ChorégraphieHarold RhéaumeArtistes-interprètesNicholas Bellefleur
Josiane Bernier
Alexandre Carlos
Miranda Chan
Charles-Alexis Desgagnés
Jean-François Duke
Misheel Ganbold
Etienne Lambert
Eve Rousseau-Cyr
Ariane Voineau
Léa Ratycz-Légaré
José Flores
Erika Morin
Odile-Amélie Peters
Fabien Piché
Sébastien Provencher
Maxime Boutet
Rendue possible grâce à Salle Pauline-Julien
Domaine Forget de Charlevoix
Monastère des Augustines
Espace Saint-Grégoire
Conseil des arts du Canada
Conseil des arts et des lettres du Québec
Entente de développement culturel de la Ville de Québec