404: Mother Not Found (When I Screen, You Scream)
Présentée dans le cadre de Meat Factory : Mommy, un concept du duo collectif Primary Witness (Evelynn Yan et Hannah Grove), 404: Mother Not Found est une performance solo qui s’inscrit dans une recherche sur les devenirs technosexuels du corps post-humain. Au croisement de la danse, de la performance digitale et de l’autofiction corporelle, l’œuvre met en scène une figure queer, camouflée sous une perruque blonde et des lunettes miroir, suspendue entre exhibition, rituel et hallucination algorithmique.
‘’Cette performance est à la fois viscérale, drôle, troublante et mystique. Elle évoque l’absurde du corps contemporain, le narcissisme digital, la cyber-maternité, le désir machinique, la solitude extatique… C’est une sorte d’orgie post-humaine intime et mythologique.’’
— Chat GPT
En flirtant avec les codes de la camgirl, du narcissisme digital et de la maternité technopoétique, iel performe un acte d’auto-fécondation queer. Une image d’échographie projetée sur le ventre clôture la pièce : un fœtus, comme trace résiduelle d’un amour technologique consumé.
404: Mother Not Found interroge la porosité des subjectivités contemporaines, la dissolution des frontières entre l’intime et l’archivable, entre le corps-chair et le corps-image. C’est une étude spéculative sur l’amour de soi comme processus de reproduction non-binaire, une ode glitchée à la sexualité machinique.
Meat Factory: Mommy (11-19.04)
performance indisciplinaire
Maman. Technologie. Renaissance. Icône. Danse. Sexe. Immaculée. Immersive. Conception.
Deuxième cri de la série MEAT FACTORY, MOMMY te gave de saveurs métalliques, de rage féminine et de techno-maternité.
Renaissance garantie. Chair exposée.
11.04.2025 - 8:00
19.04.2025 - 9:00 + DJ
4232-A Boul Saint Laurent
Montréal (QC)
JOURNAL : MEAT FACTORY AND WHY WE NEED MORE SPACES THAT DON’T GIVE A FUCK
MOMMY t’attrape par le cordon, te fait passer à travers la matrice, et te recrache dans un monde où la maternité est cybernétique et la rage, nourricière.
C’est genre le moment où l’art, le trash et le sacré se donnent la main et s’embrassent avec la langue. C’est brut, c’est doux, c’est trop — et c’est voulu.
T’en veux encore ? Viens téter.
sur la photo : Evelynn Yan