Nicholas Bellefleur







À VENIR




23.05 - 08.06

PERFORMANCE

La nuit nous appartient — Festival Carrefour (QC) 

29.05 + 05.06

ATELIER

PRAXIS / proto studio (QC) 



01+08+15+22.06

CLASSE

LFDTCLASS / proto studio (QC) 




09-13.06

RÉSIDENCE

StoneBoat Arts Centre (ON)



29.06 

ATELIER

Écologies Déviantes — Festival Virage



04.07 

PERFORMANCE

Cabaret Extravaganza (QC)



10-18.07 

VISITE

Bühnen Ballet / Bern (CH)



19-25.07 

PERFORMANCE

Biennale di Venezia (IT) 



26.07-03.08  

VISITE

Marseille (FR)


Créations.





PRÉSENTEMENT À L’AFFICHE

LA NUIT NOUS APPARTIENT

(2024-2025)


EN COURS

SACRED DISASTER

(2025)


EN COURS

COWORKER


(2025)


PASSÉE 

RAVERIE

(2024)


PASSÉE

A SAFE(R) SPACE

(2019-2022)





CHORÉGRAPHIE    


 LA NUIT NOUS APPARTIENT (2024-2025)


     performance immersive


artiste:Laurence Moisan-Bédard

À L’AFFICHE


MAI

23.24.25

MAI

29.30.31

JUIN

05.06.07

 


FESTIVAL CARREFOUR, QUÉBEC (CA)

À travers une véritable plongée immersive dans la culture rave underground des années 90, le public est invité à lâcher son fou et à accéder à une forme de transe collective et inclusive où le plaisir de la danse et du être ensemble est galvanisant et libérateur. 

Ces raves-party étaient des endroits où des gens de différentes cultures et styles se rassemblaient et partageaient à travers la musique et le mouvement, une expérience pacifique, profonde, physique et grandement positive. 

Dans cette capsule temporelle de l’âge d’or de la musique électronique, l’assistance sera également en contact direct avec un élément clé et très influent de cette contre-culture : l’art du graffiti. On vous invite à venir vivre un univers sans cellulaire, sans jugement, sans caste et sans limite, comme on n’en voit plus.  


Conception Jocelyn Pelletier et Pascal Asselin

ChorégraphieNicholas Bellefleur

Conception des costumes et des accessoiresLaurie Foster

Conception du décorPatrick Forchild (Avive)

Composition musicaleMillimetrik

Conception des éclairagesLaurent Routhier, Billy Bergeron

RégieEmilie Potvin

InterprétationGabriel Cloutier Tremblay, Ines Sirine Azaïez, Nelly Paquentin, Romane Picard, Gabriel Fournier, Lauriane Charbonneau, Laurence Moisan-Bédard, Marie Tan, Lila Dubois Pagesse, Léa Ratycz-Légaré, Julia-Maude Cloutier, Francine Liboiron, Paulette Darracq
artiste: Julia-Maude Cloutier
artiste: Nelly Paquentin
artiste: Odile-Amélie Peters
artiste: Gabriel Cloutier-Tremblay









LECTURE CONNEXE

Rave is Not a Retreat : faire la fête en temps de crise













CRÉATION  




SACRED DISASTER (2025-2026)


CRÉATION POUR 8 PERFORMERS EN DANSE INTERDISCIPLINAIRE


SACRED DISASTER est une traversée chorégraphique d’un effondrement sacré. Un monde brûlé, érotique, post-apocalyptique, traversé de géométries sacrées, de rêves solaires et de mémoire cellulaire. Un terrain de jeu rituel, queer, désordonné et vibrant, où huit interprètes aux corps singuliers cohabitent dans une architecture instable — entre bunker et cathédrale, entre ruine et renaissance.

Ce projet de recherche-création en danse s’inscrit dans une exploration plus large de la catastrophe comme portail, du chaos comme matrice de transformation.

Je m’intéresse à ce qui émerge quand les structures s’effondrent, quand les corps sont traversés par le désespoir et la lumière en même temps. Comment danser depuis un « soleil noir », une force souterraine, viscérale, solaire mais non-illuminée ? Que devient le corps lorsque ses repères s’effondrent ? Quelle chorégraphie émerge des cendres ?

Direction artistiqueNicholas Bellefleur

Bassin d’artistes-interprètes À déterminer 
Un lieu de contradiction, d’étrangeté, d’incarnation collective et brûlante. Nous convoquons une poétique du chaos sacré— solaire, noire, rouge, vivante.

...un rituel contemporain et collectif dans un ballet punk et écologique où le chaos, la beauté et la résonance entre les corps deviennent moteurs de création.




CRÉATION 




9 + 12 SEPT 2025



@ FESTIVAL QUARTIERS DANSES, MONTRÉAL (CA)

COWORKER (2024-2025)


CRÉATION SOLO EN DANSE INTERDISCIPLINAIRE 



Un de nos collègues erre dans les ruines encore actives du late-capitalism. Une tour à bureaux devenue sanctuaire, un écran devenu oracle. On y travaille encore — par habitude, par peur, par glitch.

Qui sommes-nous, quand la machine ne fait plus la différence entre nous et les fantômes ?
Quand la productivité devient un culte, et le burn-out un rite de passage ?



COWORKER est une création interdisciplinaire qui simule, performe, se dérègle et s’échappe. Un mirage corporatif. Une danse au bord du crash.



Coworker est un projet solo de danse interdisciplinaire qui naît d’une réflexion sur la transformation de l’expérience humaine à travers les prismes du travail, de l'internet et du post-humanisme. Mon travail s'articule autour de la question de la performance dans un monde de plus en plus technologisé, où la frontière entre le biologique et le numérique devient floue. 

Ce projet puise ses racines dans mes préoccupations personnelles et artistiques : l'exploration de mon identité queer et neurodivergente, et la remise en question des modèles traditionnels du travail et de la performance. Il cherche à déstabiliser l'expérience visuelle et sensorielle du spectateur, tout en ouvrant un dialogue critique sur les enjeux contemporains du monde du travail, de l’individualisme et de l’hyper-connectivité.






ÉQUIPE


Direction artistique, chorégraphie et interprète
Nicholas Bellefleur

Conseil à la chorégraphieAndrea Peña

ScénographieJonathan Saucier

Conception sonore et installationsXavier Barriault

Conception vidéoSantiago Tamayo Soler
RÉSIDENCE

07.2025
proto studio

01-03.2025
INNOVATION / Danse à la carte (QC)

05.2025
CONTACTS / Mauricie Arts Vivants (QC)

06.2026
StoneBoat Arts Centre (ON)
 DIFFUSION

09+13.09.2025
Festival Quartiers Danses (QC)









RÉSIDENCE


Projet
COWORKER

CONTACTS / Mauricie Arts Vivants


(04-09.05.2025)






Entre interfaces et racines 



La recherche de Nicholas Bellefleur explore les tensions paradoxales du corps contemporain : à la fois chair sensible, interface technologique et lieu de résistance politique.



04-09.05.2025




Pendant la résidence CONTACTS, je souhaite m’imprégner de l’environnement naturel, loin des rythmes urbains et des injonctions productivistes, pour ralentir et déconstruire les logiques de performance, faire place aux sensations, et laisser émerger une physicalité intuitive, déliée des automatismes de la ville. C’est dans cet espace-temps particulier que je souhaite reconnecter au corps comme matière vivante, traversée, en mutation — une interface entre finitude et expansion, entre système organique et architectures de pouvoir.

Je travaillerai de manière directe et indirecte sur mon projet interdisciplinaire en développement : COWORKER. Ce cycle de création devient un moyen de traverser des paysages intimes et de cartographier une sensualité queer, organique et spéculative.

Ancré dans les principes du post-humanisme, COWORKER interroge la porosité entre les surfaces du corps humain et de la machine, tout en liant intimement ma danse aux écosystèmes du vivant. Inspiré de notions issues de l’hyperpop, de la spiritualité et du biohacking, le projet convoque autant l’intelligence artificielle et les systèmes invisibles du digital que les mystères de la physiologie humaine, dans une tentative de rendre visible l’invisible — qu’il soit technologique, naturel ou spirituel.
COWORKER tente de maintenir une tension active entre ces forces contraires, sans chercher à les résoudre, mais à danser dans leurs contradictions.


sortie de résidence
10.05.2025 | 16h






RÉSIDENCE


Projet
COWORKER

INNOVATION / Danse À La Carte


(01+03.2025)



Danse-théâtre non-linéaire
Une part essentielle de ma démarche s’inscrit dans une dramaturgie non linéaire, inspirée autant par la science-fiction que par le réalisme magique. Je conçois d’abord mes œuvres à travers des personnages : je cherche à comprendre leur monde intérieur avant toute chose. Quels sont leurs gestes quotidiens, leurs hontes, leurs fantasmes, leurs contradictions ? Je pars de là. Puis, je prends soin de brouiller les pistes. J’aime tordre les images, injecter des ruptures, des glissements de sens, pour que la narration reste poreuse, ouverte à l’interprétation.


Au travail, Max est efficace, lisse, presque invisible. Il est de ceux qu’on remarque peu, mais qui absorbent tout. Il a un talent étrange pour deviner ce que veulent les autres. Il sait moduler sa voix pour rassurer. Son regard pour séduire. Son corps pour ne pas déranger. Il est élastique, adaptable, trop peut-être. Il donne l’impression de flotter dans son propre rôle, comme si son enveloppe était légèrement désynchronisée de son âme.

Le soir, Max ne parle à personne. Il rentre chez lui et se défait de sa cravate avec un geste lent, presque cérémonial. Il allume plusieurs écrans. Il regarde des vidéos de corps qui bougent — des chorégraphies, des visages, des jeux vidéo sexuels un peu cheap, des archives d’humanoïdes qui tentent de sourire. Il ne sait pas exactement ce qu’il cherche. Il veut être touché. Il veut se voir quelque part, mais nulle part il ne se reconnaît tout à fait.

Parfois, seul, il danse. Nu ou presque. Devant un miroir ou une caméra. C’est le seul moment où il cesse de performer quelqu’un. Il devient une créature douce, reptilienne, vibrante. Il ondule, tremble, s’effondre, se relève. Il expérimente des versions de lui-même qu’il n’a jamais osé montrer. Il effleure une puissance qu’il pressent, mais qu’il ne sait pas comment incarner dans le monde réel. Quelque chose en lui sait. Mais sa conscience n’est pas encore prête.

Max est un rêveur piégé dans un monde trop rationnel. Une antenne vivante dans un bureau mort. Un être en mutation. Il porte en lui la promesse d’un glitch. Un bug sacré. Une faille où peut passer la lumière.

« Y’a un endroit en moi qui ne dort jamais. Un endroit glitché. Comme un pixel coincé entre deux réalités. Je me surprends à rêver que je ne suis pas moi. Ou que je suis plus que moi. Une femme. Une bête. Un code. Quelque chose qui bouge comme l’eau, mais qui brûle comme un soleil noir.

Parfois j’me regarde dans le miroir, et j’me reconnais pas. Pas parce que je suis changé, mais parce que ce que je vois… c’est un rôle. Un costume. Et derrière, y’a quelqu’un qui attend.

Quelqu’un qui sait danser. Pas pour plaire. Mais pour survivre. Pour se rappeler qu’il est vivant. Pour se connecter à ce qui n’a pas de nom. Quelqu’un qui rêve de se désintégrer dans une lumière blanche et renaître, nu, criant, tremblant, désirant.

Des fois j’allume la caméra. Je me transforme. J’essaye. Je joue. Je triche. Je jouis pas, mais je frôle quelque chose d’important. Quelque chose de doux et dangereux. Une vérité que je pourrais jamais dire au bureau...

Est-ce que je suis en train de devenir quelque chose d’autre ? Ou est-ce que j’ai toujours été ça — et que j’ai juste jamais eu le courage de le montrer ?

Un jour, je vais disparaître en plein jour. Je vais cligner des yeux, et la lumière va changer. Le monde va glitcher avec moi. Et tout ce qui est trop lisse, trop propre, trop conforme... va fondre. »



— Ton collègue, Max 







RÉSIDENCE


Projet
COWORKER

PROTO STUDIO


(01.2025)







CRÉATION 




A SAFE(R) SPACE (2019-2022)


LABORATOIRE + ANTHOLOGIE CHORÉGRAPHIQUE  



À la fois laboratoire et créations chorégraphiques, A SAFE(R) SPACE est né d’un besoin d’établir de nouveaux modes de création artistiques inspirés des théories queer, des cultures LGBTQ+ et de la danse-thérapie. 

Réuni·es sur scène par un désir commun de construire un safe space, naïvement mais sûrement, les corps jouent, se bousculent, se crispent et se soutiennent dans ce ballet contemporain queer, troublé et dopé à l’espérance.

Interrogeant le rapport à la chorégraphie, 6 artistes-interprètes naviguent des structures d’oppressions et de libération, à la recherche d’espaces leur permettant une authenticité radicalement fluide et solidaire. 

Quête de l’impossible, utopie queer, négociation constante d’une expression tiraillée par leurs désirs internes et les forces systémiques, ASS se révèle à nous comme une ode à la complexité du monde, la beauté de continuer de questionner son identité individuelle et collective, et la vision fugitive d’une révolution inclusive.



Le projet a bénéficié de plusieurs aides précieuses, telles qu’une première diffusion au Festival Quartiers Danses, un laboratoire de recherche à Danse à la Carte, une bourse de soutien du programme Volontariat Artistique de Jeunesse-Emploi Montréal, une bourse de Jeunes en Action / Rising Youth, des alliances avec le Centre communautaire LGBTQ+ de Montréal et le Centre National de Danse-Thérapie affilié aux Grands Ballets Canadiens, deux résidences de création et une diffusion en ligne à Vue sur la Relève, une résidence de création offerte par Cas Public, un soutien financier du Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ), du Conseil des Arts du Canada via Lo Fi Dance Theory, d’un soutien financier et d’une diffusion à Tangente. Comme quoi ça prend un village!  







photo Pierre Tran


ÉQUIPE


Direction artistique et chorégraphie 
Nicholas Bellefleur

Conseil à la chorégraphieHelen Simard

Costumes et dramaturgieIssac Koji Endo

Conception sonore Nahash
Mélusine Bonillo

Conception lumièresClaire Seyller

Artistes-interprètes à Tangente (2022)Chéline Lacroix, Noël Vézina, Gabrielle Roy, Brian Mendez, Caroline Namts, Jontae McCrory 

Artistes-interprètes au Festival Quartiers Danses (2019) 
Naomi Hilaire, Adrian W.S. Batt, Emma-Lynn McKay-Ronacher,  Caroline Namts, Noël Vézina, Marilyne Cyr, Kennedy Henry, Gabrielle Roy
RÉSIDENCE

2020
Danse à la carte
White Wall Studio

2021
Patro Villeray x Vue sur la Relève

2022
Cas Public
Tangente

 DIFFUSION

2019
Festival Quartiers Danses

2020
Short & Sweet (extrait)


2021
Vue sur la Relève


2022
Tangente








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